Cependant, de nombreux agents immobiliers et promoteurs sont venus me voir au cours des dernières années, un peu perplexes. Nous pouvons nous en rendre compte en parcourant les nouvelles du jour, nous les apercevons dans la rue, lors de ventes aux enchères, ou encore lors de portes ouvertes, mais beaucoup n’ont encore jamais vendu de biens à un acheteur chinois. Nombreux sont ceux qui essaient de prendre part à ce marché mais se heurtent finalement à un mur.
Voici quelques informations à savoir pour vous aider à comprendre ce qui se passe dans l'esprit d'un acheteur chinois.
1. Le processus d'achat est long
Il est évident que le processus d'achat immobilier transfrontalier prend généralement plus de temps qu'un achat domestique, mais pour les acheteurs chinois, la durée pourrait être beaucoup plus longue que pour tous les autres acheteurs immobiliers internationaux. Les raisons en sont les barrières linguistiques, une restriction des informations en Chine (pas de Google et de Google maps, ce qui rend la recherche indépendante difficile pour les acheteurs) et le processus de transfert d'argent hors de Chine, etc.
Il est donc très important d'avoir un plan stratégique à long terme dédié au marché chinois. Par exemple, mettre en place un compte officiel WeChat pour vous assurer que vous pouvez toujours vous connecter avec ces acheteurs via WeChat ou vous pouvez encore travailler avec une équipe chinoise pour envoyer régulièrement des e-mails marketing et prendre en charge les appels.
2. La langue est un obstacle mais reste surmontable
Oui, le chinois est une langue difficile, mais gardez à l'esprit qu'il ne s'agit pas d'un problème en soi. Au final, si l'acheteur est vraiment intéressé par votre propriété et s'il ne parle pas un seul mot d'anglais ou encore de votre langue, il amènera un traducteur ou un ami | membre de la famille qui parle la langue. J'ai vu un agent allemand et un acheteur chinois converser sur WeChat à l'aide d'un outil de traduction pour conclure une vente. Et ça marche.
Le plus important est de trouver un moyen efficace pour communiquer avec les acheteurs chinois dès les premières étapes du processus d'achat. Par exemple, embauchez du personnel parlant chinois ou travaillez avec une personne chinoise extérieure afin d’envoyer des brochures traduites. Une fois le processus de qualification terminé, vous pouvez vous concentrer sur la clôture.
3. Les Chinois vivent dans un monde numérique totalement différent
Vous n'êtes probablement pas surpris d’entendre que Google, Facebook, etc. soient bloqués en Chine. Donc, gardez donc à l’esprit qu’il est important d’utiliser un moyen adapté pour les Chinois. Commencez à vous renseigner sur WeChat, Weibo, QQ et à apprendre comment les utiliser à votre avantage. Les acheteurs chinois ont tendance à répondre plus rapidement à WeChat et QQ qu’aux e-mails et SMS. Si vous ne savez pas comment les utiliser, assurez-vous de demander à quelqu'un de les mettre en place et de les gérer pour vous !
Au final, la récompense est énorme
En fin de compte, je dois admettre qu’il est difficile de s’occuper des acheteurs chinois. Mais le plus grand plaisir et le plus grand confort que je tire de ces épreuves se retrouvent dans le vieil adage concernant les acheteurs chinois : vous en obtenez un, vous obtenez tout le village. Une fois que vous avez conclu votre premier contrat, l'acheteur commencera à vous envoyer toute sa famille et ses amis ! C'est un long processus mais la récompense est énorme.